Émission Underscore #83 du 6 Janvier 2018

Voici quelques liens sur les sujets développés :

Les FAIL du mois

Mr Robot aura une 4ème saison !

Et la saison 4 de Black Mirror arrive

D’anciens cadres de Facebook expriment leurs remords d’avoir contribué à son succès

Plusieurs anciens collaborateurs de l’entreprise, comme son ex-président Sean Parker, ont fait part de leur inquiétude concernant l’influence grandissante du réseau social.
« Je peux contrôler ce que font mes enfants, et ils ne sont pas autorisés à utiliser cette merde ! »

Chiptune: Miami Nights 1984 – Accelerated

Sujet: A quoi tu joues ? avec Matt

C’est l’heure de ma chronique animalière ! La dernière fois, on avait parlé de canard, cette fois-ci va causer de serpents.
(Musique 1)

Je joue à Snake Rattle N Roll, un jeu sorti chez nous en 1991 sur NES et développé par Rare, et plus précisément par deux personnes seulement : Tim Stamper (co-fondateur de Rare) et Mark Betteridge. Et David Wise à la musique, évidemment puisque pendant près de 10 ans, il est resté seul et unique compositeur chez Rare, avant d’être rejoint plus tard par Grant Kirkhope (Banjo-Kazooie), Graeme Norgate (Killer Instinct) et Robin Beanland (Jet Force Gemini). D’ailleurs pendant qu’on parle musique, on va faire une petite parenthèse sur le titre du jeu : Snake Rattle n Roll. Ca vous parle ? Ecoutez bien l’introduction du jeu.
(Musique 2)

Non ça ne vous parle pas ? Bah vous êtes trop jeune. Enfin pas assez vieux disons. C’est un hommage à cette musique là :
(musique 3)

Quel rapport avec le jeu de Rare ? Et bien le titre, puisque la chanson qu’on écoute en ce moment s’intitule Shake Rattle N Roll ! C’est le même titre à une lettre près. C’est une chanson écrite en 1954 par Jesse Stone et reprise la même année par le groupe Bill Haley and his Comets. D’ailleurs l’enregistrement de la reprise avec cette intro au saxophone s’était déroulée la même semaine où la version originale de Joe Turner était en tête du classement Rhythm & Blues. Comme quoi, reprendre et recycler des trucs qui se vendent, c’est vraiment pas une nouveauté.

Je clos rapidement le chapitre musique en parlant des clins d’oeil de Snake Rattle N Roll à certaines mélodies comme Surfin’ Safari des Beach Boys ou le célèbre thème de Jaws (les Dents de la Mer), que l’on entend dès que notre serpent va sur l’eau dans les premiers niveaux ; si vous restez trop longtemps, un monstre viendra vous croquer, évidemment. Bon va quand même parler du jeu en lui-même, pour ceux qui ne connaissent pas.
C’est un jeu d’action super joli, fun et très original, en 3D isométrique. Un mode de représentation en 3D que Rare affectionne, puisque le studio utilisait déjà ce procédé avant d’être Rare, quand le studio britannique développait des jeux sur ZX Spectrum sous l’appellation Ultimate Play The Game. Pour ceux qui ne savent pas ce que c’est que la perspective isométrique, c’est une vue de biais et légèrement de haut, qui permet une représentation en 3D, où l’on peut voir trois faces d’un cube de façon symétrique.

Le principe du jeu est tout bête : dans des niveaux truffés d’ennemis et de pièges, le joueur doit gober des billes afin d’agrandir le corps de son serpent. Lorsque celui-ci est au maximum, le serpent peut activer une balance qui ouvre l’accès au niveau suivant. Il y a très peu de niveaux (seulement onze) et pourtant, et malgré le fait que je jouais déjà à ce jeu quand j’avais douze ans, je n’ai JAMAIS réussi à le terminer pour une raison simple : c’est super difficile. Chaque fois je crève bêtement, et c’est véridique, toujours au dernier saut du dernier niveau avant le boss final. C’est une fatalité. Les deux premiers niveaux sont plutôt tranquilles mais à partir du moment où des précipices et des torrents jonchent certains parcours, ça complique grandement la tâche, surtout lorsqu’il faut exécuter certains sauts. Parce que je rappelle quand même que le jeu est en 3D isométrique et que les touches directionnelles sont déjà assignées à des diagonales. Si vous appuyez sur HAUT, votre serpent n’ira pas directement en haut, mais en diagonale haut/droite. En d’autres termes, il faut effectuer une diagonale sur la croix directionnelle pour ne pas partir en diagonale ! Evidemment c’est perturbant au début mais même quand on a chopé le coup de main, ça reste très délicat de réussir certains sauts sans se vautrer. En plus, les billes qu’on gobe dans les premiers niveaux servent en quelque sorte de points de vie mais passé le niveau 8, il n’y a plus de billes à gober ! Du coup la porte de fin de niveau est ouverte d’emblée mais par contre, il n’y plus moyen de se préparer à encaisser quelques coups en gobant préalablement des billes…

Sinon, je l’ai déjà dit mais le jeu est très original, et pas seulement parce que le scénario propose d’incarner des serpents qui bouffent des billes et escaladent une montagne pour atteindre la Lune, non. Le jeu est une vraie foire au grand n’importe quoi, avec des billes qui changent d’un niveau à l’autre (d’abord elles bondissent, ensuite elles ont des pattes et courent partout, après, elles ont des nageoires voire carrément des ailes), y’a aussi des plaques d’égouts à soulever pour obtenir des objets, des items qui agrandissent la langue de votre serpent et surtout des ennemis qui vont du champignon sautillant aux dames (du jeu de dames), en passant par une rondelle de cuvettes de chiottes et bigfoot, qui est juste un pied géant. Donc… un big foot. Je vous parle pas non plus des billes qui se changent en bombe et vous pètent à la gueule, des pièges qui vous poussent direct dans le ravin, des guillotines qui sortent de nulle part, des pentes glissantes, des enclumes qui vous tombent dessus juste à la sortie d’un niveau, des tapis volants qui clignotent avant de disparaître, ni de ces petits items de merde qui inversent toutes les directions de votre manette et qui sont toujours placés JUSTE AU BORD D’UN PUTAIN DE TROU SANS FOND ! Comme si y’avait besoin de ça, quoi !
Bon je m’énerve, mais le jeu reste quand même très fun, et surtout jouable à deux en même temps. Y’a aucune interaction entre les deux joueurs, c’est dommage, mais c’est toujours plus sympa de voir son co-équipier perdre bêtement aussi souvent que vous. On se sent moins seul.

Tiens encore un truc rigolo : Snake Rattle N Roll fait aussi dans le placement de produit subliminal. On ne le voit pas lorsqu’on joue puisque les niveaux sont relativement grands, mais les dalles oranges du monde 6 reconstituent, en grand, les mots “NINTENDO GAME BOY”, la console portable était sortie deux mois seulement après le jeu de Rare, en Europe ! Comme par hasard !
Je n’ai jamais terminé le jeu mais je suis quand même allé sur Youtube voir à quoi ressemblait la fin, et il se trouve que le jeu se termine par un « à suivre ». Et manque de bol, la suite annoncée à l’écran de fin et qui devait s’appeller Snakes in Space, n’est jamais sortie ! Au lieu de cela, il y a eu Sneaky Snakes sur Game Boy, un épisode à part qui reprend le même principe et la plupart des sprites de la NES ? Mais dans un jeu de plate-forme en vue de profil très classique. Le jeu y perd pas mal en intérêt. Sinon, en 1993, il y a aussi eu un portage sur MegaDrive, avec une réalisation améliorée mais des musiques compolètement différentes et, pour le coup, beaucoup moins réussies que sur NES. Après cela, le jeu est tombé dans loubli, jusqu’à sa réédition sur Xbox One dans la compilation Rare Replay, qui comporte 30 jeux de Rare. C’est la seule façon légale de pouvoir découvrir ce titre aujourd’hui et c’est bien dommage parce que si Snake Rattle N Roll est un jeu qui risque bien de vous faire piquer des crises de nerfs, c’est aussi et surtout un des meilleurs jeux de la NES, à défaut d’être l’un des plus connus.

Chiptune: Jacques – Tout Est Magnifique

Agenda

  • Atelier FreeCAD – Modélisation 3D sur ordinateur
    • Prérequis : un ordinateur (Windows, Linux ou Mac) pouvant être amené au VAL ainsi qu’une souris.
    • Atelier d’initiation à la modélisation et l’assemblage de pièces en 3D sur ordinateur en utilisant le logiciel libre FreeCad. Cet atelier est ouvert à tous niveaux. Il a pour but d’apprendre les bases de la modélisation sur ordinateur pour être capable, par exemple, de faire des plans ou un projet d’impression de pièces à l’imprimante 3D.
    • La modélisation de pièces sur ordinateur permet, à partir de plans ou d’une pièce réelle, de reproduire cette pièce pour la visualiser sur ordinateur et de faire des plans personnalisés. C’est une étape indispensable dans l’impression de pièces personnalisées à l’aide d’une imprimante 3D !
    • sur inscription
    • mardi 9 janvier 2018, 18h – 21h
    • Valence Atelier Libre, 13 bis rue Montplaisir, Valence
  • Comment construire son centre de console rétro
    • Inscription obligatoire à epn@salledesrancy.com
    • L’EPN des Rancy (située au 249 rue vendôme, lyon 3) vous propose de (re)découvrir de vieilles consoles de jeux-vidéos et d’en faire profiter vos enfants? C’est possible et pour pas cher avec un Raspberry Pi.
    • Cet atelier vous initiera à l’installation d’un centre de console retro, à sa configuration et à la mise en place de jeux pour en profiter seul, avec des amis ou en famille.
    • Vous pouvez venir avec votre propre Raspberry Pi (sinon on vous le fournira) et vos manettes. Si vous ne possédez pas de manettes, il est aussi possible de jouer avec un clavier.
    • Cet atelier est ouvert à tous.
    • Mercredi 10 janvier 2018 de 19h30 à 21h00 (Et les mercredis 24 et 31 janvier)
    • Maison pour tous / Salle des Rancy, 249 rue Vendôme, Lyon
  • Comment dégoogliser son Android!
    • Atelier gratuit mais inscription obligatoire à epn@salledesrancy.com
    • L’EPN des Rancy et les Cafés vie privée vous proposent de découvrir lors de cet atelier « comment dégoogliser son Android! »
    • Vous pourrez découvrir des alternatives aux applications Google sur Android qui respectent votre vie privée.
    • Ainsi, si vous possédez un Smartphone Android et que vous souhaitez le Dégoogliser, cet atelier est fait pour vous, venez avec.
    • N’hésitez pas à en parler à vos amis!
    • Le jeudi 11 janvier 2018 de 19h00 à 21h30.
    • Maison pour tous / Salle des Rancy, 249 rue Vendôme, Lyon
  • Café outil #20 – La messagerie instantanée en entreprise
    • Découverte des usages de la messagerie instantanée pour les échanges internes et la relation avec vos clients
    • Entrée gratuite sur inscription
    • Popularisée dans les années 90, la messagerie instantanée fait aujourd’hui son entrée dans les entreprises après avoir conquis nos smartphones.
    • Via des conversations privées ou en groupe, par service ou par projet, c’est un moyen de réduire le nombre d’emails, de communiquer de manière plus directe, informelle.
    • Cette interactivité permet également d’introduire des services nouveaux à destination de vos clients ou usagers.
    • Le développement du travail à distance, la popularisation des échanges via les apps de messagerie personnelle Whatsapp, Skype, FB messenger, ou dans les entreprises via slack, Hangout ou Jabber.
    • Que vous soyez une entreprise, une association ou une collectivité, venez découvrir les usages de ces outils dans vos organisations.
    • Le Moulin Digital, 8 avenue de la gare, ALIXAN
    • Vendredi 12 janvier, 9h à 10h.

Astrologeek

  • gamer : DS cassé c’est la fessé, DS foutu panpan cucul
  • otaku : il est doué pour être ministre de l’intérieur
  • sysadmin : Il faut étancher ta swap !
  • libriste : si Stallman aurait été un prisonnier il aurait pu s’échapper via un logiciel (libre)
  • codeur : programme en shell et sort de sa coquille !
  • graphiste : Non mais arrête d’appliquer le gras et l’italique à la main, trouve-toi un style !