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Voici quelques liens sur les sujets développés :
Actu
Tristan Nitot quitte Cozy Cloud pour Qwant
Microsoft a racheté Github
En 1 heure, 13000 projets ont été basculés de GitHub à GitLab.com et 50000 en une semaine.
Il y a plein d’autres alternatives à GitHub, que ce soient des entreprises privées (GitLab, BitBucket, SourceForge) mais aussi gérées par des assos comme Framagit ou l’auto-hébergement. Voir aussi l’article de Carl Chenet, ainsi que l’émission de France Culture « Du grain à moudre » : « Que reste-t-il du logiciel libre ? ».
Microsoft immerge un datacenter de 864 serveurs
C’est le projet Natick. J’espère qu’ils ne vont pas couler Microsoft. Enfin, si 😀
Intelligence Artificielle: la Commission européenne nomme un conseil de 52 experts
venus entre autres de Bosch, BMW, Bayer, AXA, Google, IBM, Nokia Bell Labs, STMicroelectronics, Telenor, Zalando, Element AI, Orange, SAP, Sigfox, Santander
L’Arcep dresse le bilan de santé de l’Internet en France dans un rapport remis au Parlement
Ben j’ai toujours pas eu le temps de regarder les 50 slides…
Le Berec (qui rassemble les régulateurs européens des télécoms) et la TRAI ont rappelé l’intérêt d’un Internet ouvert.
Après le guillotinage de la neutralité outre-Atlantique. Dans son dernier rapport sur l’état de l’Internet français, l’Arcep notait (très) pudiquement que les Etats-Unis relancent le débat sur le principe de non-discrimination.
« Une carte interactive permettant de diagnostiquer la santé du Web à l’international en temps réel. »
La société Oracle vient de lancer, gratuitement (Oracle ?? *gratuitement* ???), une carte interactive permettant de diagnostiquer la santé du Web à l’international en temps réel. Bon et puis Clubic confond Web et Internet.
« Le Monde » a testé le Homepod d’Apple
Dans leur rubrique Pixels. Moué, bon, ils attendent quoi ? En plus ils se demandent dans un autre article : « Sécurité, vie privée : peut-on faire confiance aux enceintes connectées ? »
Trois modèles se partagent le marché français depuis le 18 juin et l’arrivée de l’Homepod d’Apple. Leur utilisation peut être risquée pour les données.
Au-delà du piratage, la principale inquiétude suscitée par ces enceintes est celle de la protection de la vie privée. Les grandes oreilles de big brother nous écoutent désormais dans notre maison.
Monoprix s’engage sur la transparence en communiquant les informations de ses produits alimentaires à marque propre à Open Food Facts
C’est pour quand les autres marques du groupe ?
Le gouvernement… britannique libère sa cartographie
ainsi que ses données de géolocalisation. Ils pensent que ça apportera 130 millions de livres par an à leur économie. Pendant ce temps l’IGN en est toujours à vouloir nous faire payer ici.
Une vraie bande de commonistes ces anglais !
Le Cloud-Act américain rend légale la saisie administrative des données à l’étranger
Le Privacy-Shield c’est du vent, mais on le savait déjà.
Diamond Edition propose des années complètes de ses magazines au format papier
Des promos sur les années 2016 et 2017 !
GNU Emacs 26.1 est sorti
pour à peu près tout faire, y compris un éditeur de texte ou le café.
Pixelfed, une alternative décentralisée à Instagram
On vous a parlé de Mastodon, de PeerTube et Funkwhale, et bien PixelFed est l’alternative à Instagram basée sur ActivityPub, donc interopérable avec eux !
Chiptune: Iam Manolis My future girl friend
Sujet: Matt à quoi tu joue ?
Alors, comme je termine bientôt ma première saison sur Radio Mega, à cette occasion, je tenais à faire un petit bilan avant de vous dire à quoi je joue en ce moment. Je dois vous avouer que je ne réécoute jamais les conneries que je peux déblatérer ici en votre compagnie (d’ailleurs je ne réécoute jamais les vôtres non plus hein, Cicile et MuMan), mais tout de même, je suis assez sensible aux retours des auditeurs que j’ai de ma chronique sur Radio Mega. Puisqu’ils ne sont que trois, c’est assez rapide à gérer donc autant le faire. Parmi les reproches qui m’ont été adressés, il y en a deux que je trouve tout à fait valables. Le premier c’est d’être parfois vulgaire. Je l’admets volontiers, et je vous promets qu’à partir de maintenant, je ferai très attention à ne pas dire trop de gros mots durant mes chroniques ta mère. Le second reproche, qu’on m’a adressé, c’est celui de ne parler que de bons jeux. L’objectif premier de ma chronique étant quand même de vous donner envie de jouer, je me vois mal vous faire l’éloge d’Ultraman sur SNES ou d’Airwolf sur Amstrad CPC. Mais bon, pour cette fois, je vais faire une exception. Alors par contre, il y a une contrepartie. J’ai quand même mis en danger ma santé physique et mentale en prolongeant mon expérience de jeu cette semaine, donc je me vois dans l’obligation de faire un peu de publicité en préambule de cette chronique. MuMan, jingle stp !
Les cordes Beal Tiger, pour des pendaisons en douceur, l’essence Total, pour des immolations fatales, et les fenêtres de toit Fakro, pour un confort optimal avant de faire le grand saut, vous présentent…
Cicile : C’est un oiseau ?
MmuMan : C’est un avion ?
Non, c’est du caca. Et ouais, on va parler de jeux pourris pour changer, et on commence direct par Superman sur Nintendo 64, comme ça, tac. On saute l’obstacle sans élan, on plonge dans le grand bain avant d’apprendre à nager, on se fait *tousse* à sec. Alors Superman sur Nintendo 64, qu’est-ce que c’est exactement ? Puisque je ne peux pas vous le montrer directement en images à la radio, je vais essayer de résumer le truc en un seul son, suffisamment évocateur.
Ca a le mérite d’être assez clair, et encore, là c’est la version soft. Quand j’ai cherché des sons de vomi sur Youtube, souvent j’avais aussi droit à l’image. Je vous explique même pas à quel point c’était dégueulasse, mais finalement, pas autant que Superman sur N64. C’est quand même le jeu le plus souvent considéré comme le pire jeu vidéo jamais sorti. Rien que ça. La N64 avait souvent droit à des jeux exceptionnels ou carrément nuls, y’avait rarement un juste milieu. Même chose avec les jeux à licence qui, généralement sont très moyens. La Nintendo 64, elle a quand même accueilli le meilleur jeu à licence jamais sorti (GoldenEye 007) et le pire, donc : Superman. Pourtant il y a un point commun entre les deux : c’est qu’ils ont été développés par une petite équipe d’une dizaine de personnes à peine, et complètement inexpérimentés. La seule différence, c’est que pour GoldenEye, la MGM a laissé carte blanche à Rare alors que pour Superman, la Warner a systématiquement mis des bâtons dans les roues du développeur, Titus (à qui on doit des chefs d’oeuvre comme Crazy Cars, Prehistorik Man, ou encore.. Euh… Les aventures de Moktar ? Bref.). Titus, qui est je le rappelle un studio français donc, a du se plier à des exigences complètement ubuesques de la Warner. Par exemple, Superman, qui est censé être un gentil, n’est pas censé frapper les gens… Donc, Warner a insisté auprès de Titus pour interdire à Superman de frapper les gens. Autant dire que quand d’un côté, t’as une équipe motivée qui a pour ambition de développer un jeu en Open World façon GTA avec Superman, et que de l’autre, Warner dit en substance : “Ouais mais en fait, vous allez juste autoriser les joueurs à faire voler Superman à travers Metropolis”, ben le processus de développement part pas gagnant. Alors imaginez à l’arrivée… Bon, à ce stade de ma chronique, vous remarquerez quand même que je n’ai toujours pas parlé du jeu en lui-même, mais j’ai une explication aussi rationnelle que censée : j’en ai pas
envie. Mais bon, allons-y tout de même. Donc déjà, toute l’aventure se passe dans un monde virtuel. Parce que oui, dans le monde réel, Superman n’a pas le droit de frapper même ses ennemis, mais dans une dimension virtuelle, ça passe. On salue la logique, la cohérence et le bon sens des pontes de la Warner, qui n’avaient visiblement pas grand-chose d’autre à foutre à ce moment-là que d’imposer un cahier des charges débile pour préserver l’image de marque de leur propriété intellectuelle – qui est la seule chose intellectuelle dans l’histoire, du coup. Donc une fois que vous êtes plongé dans le jeu, on pense plus vraiment à ce détail puisqu’on se débat avec la prise en main calamiteuse et complètement bugguée de Supernaze, mais pour une fois, je n’ai aucun scrupule à vous spoiler la fin – au contraire, c’est d’utilité publique et je devrai même être rémunéré pour ça. A la fin donc, Superman sauve ses trois amis du Monde virtuel de Lex Luthor, mais le vrai Lex Luthor est toujours en cavale. Donc, à part sauver des boulets incapables de reconnaître Clark Kent dès qu’il enlève ses binocles et enfile un collant moule-bite, cette aventure n’a servi à rien. Super. S’il vous fallait une excuse pour ne jamais y jouer, là voilà. On remercie le courage des joueurs qui sont allé au bout de l’horreur pour nous permettre d’assister à ce moment de fou rire qu’est la fin du jeu. Concrètement, la séquence de fin est la même que celle du début, mais à l’envers, avec des personnages complètement immobiles et deux fenêtres de textes. D’ailleurs, j’ai moi aussi tenté de finir Superman 64, fut un temps. Non, ce n’est pas du masochisme, ça s’appelle simplement de l’abnégation. Pour mon premier livre dédié à la Nintendo 64, j’ai voulu faire mon travail correctement en jouant suffisamment au jeu avant d’en parler (même si tout le monde s’accorde à dire que de toute façon, c’est de la daube), et me suis fait trollé à mort par ce message aberrant quand j’ai terminé le niveau 13 : “Tu as détruit les ennemis dans la ville. Pour ramener tes amis dans le monde réel, il te faudra encore affronter Brainiac. Pour cela, tu dois te mettre en mode Superman”.
Donc, pour faire le jeu normalement et voir la fin, il faut directement commencer en mode Superman, soit le mode difficile. Même pas normal… (d’ailleurs, pas normal, ça résume bien le jeu, tiens). Mais le pire, c’est que t’es obligé de tout recommencer du début ! Parce que tu peux pas changer la difficulté en cours de partie… Mais quels bande d’enc’ Pardon, j’avais dit plus de grossièretés… Je reprends, pouf pouf. Mais quelle troupe de joyeux lurons adeptes de la sodomie consentie, chez Titus !
Enfin, parlons un peu gameplay. C’est simple : il y a deux types de gameplay dans Superman : les séquences en ville, et les séquences dans des batiments. Les premières séquences en ville sont les plus « intéressantes ». Pas à jouer, mais à étudier en termes de level design. Parce que non seulement on vole dans une ville avec des maisons représentées par des textures floues plaquées au sol ou des routes perchées au 68e étage d’un building et qui se terminent dans le vide, mais en plus, c’est la notion même d’”Open World” selon Titus qui laisse songeur. Parce que bon, proposer une immense ville pour se balader c’est sympa, sauf que pour atteindre les mini-missions en ville, on ne peux pas aller où on veut : il faut suivre un parcours balisé avec des anneaux ! Et attention il faut bien viser parce que si on loupe trois anneaux (ou deux, ou quatre, ça dépend), on reprends du début… Et en plus, c’est en temps limité. Donc la logique Titus c’est : on t’offre une immense ville pour te balader librement, mais on t’empêche de te balader librement. Merci, connard !
Alors en facile, y’a pas d’anneaux, y’a juste le temps limité, mais de toute façon ça ne change rien puisqu’en facile, vous ne pouvez pas terminer le jeu… Par contre, en normal et difficile, au bout d’un moment, il y a des anneaux en mouvement ! Alors déjà quand ils sont immobiles, c’est une purge, mais avec des anneaux qui bougent, c’est un cauchemar. Quand aux petites missions entre deux balades aériennes, ben elles consistent à lire un objectif en un temps record, et à agir rapidement puisque le temps est ultra limité. Rien qu’au début, il faut soulever deux voitures en moins de 10 secondes. Déjà, on a pas le temps de lire ce qu’il faut faire, ensuite il faut repérer où sont les deux voitures, et enfin, se débattre avec la manette pour les soulever et les dégager. Et vu que Superman ne réponds aux commandes qu’une fois sur quatre, je vous laisse imaginer la pression. Pression d’autant plus grande quand on sait qu’en cas d’échec, on doit recommencer le parcours d’anneaux qu’on vient de se taper juste avant ! Après 3 ou 4 échecs, par contre, le jeu fait preuve de clémence et vous laisse juste recommencer la mini-mission. Comme quoi, même les développeurs se sont rendus compte du calvaire que représente le truc.
Le second type de gameplay est encore plus moisi. Si si, c’est possible. On arpente d’immenses niveaux aussi vide que labyrinthiques, avec des ennemis qui peuvent tirer sur Superman, on ne sait jamais où aller, on tourne en rond, et on se laisse piéger bêtement par un trou au sol qui… ah ben non tiens, c’est un bug. Superman peut s’enfoncer dans le sol comme ça, traverser des murs, se téléporter dans une autre zone sans raison… Non non, ce sont pas des super pouvoirs, ce sont des bons gros bugs qui empêchent de finir certains niveaux. Le pire ce que ces bugs arrivent sans qu’on les cherche, c’est hallucinant.
Un petit mot sur la réalisation. Vous voyez le design de la Fiat Multipla ? Ben c’est encore pire, avec des gros enchevêtrements de polygones, des textures bien floues et un brouillard vert qui masque l’effet de pop up (qu’on appelle souvent le clipping, à tort). Bon, vu le peu de détails qui constituent Metropolis, on se demande bien ce que peux cacher ce brouillard. Finalement, vu la gueule des bâtiments et du jeu en général, c’est peut être pas plus mal. Ah et attendez, j’ai pas encore parlé des musiques !
Le compositeur a fait preuve d’une telle audace et d’une créativité incroyable que… enfin écoutez plutôt :
- Menu
- Practice
- Metropolis
- Biography
- Metro
- Park place
- Final
Ah, on vient de perdre MuMan, qui a préféré en finir plutôt que d’entendre une note de plus. Dommage, on en avait presque terminé. Je voulais juste parler rapidement du mode multi-joueur. Parce que oui, il y a un mode multi-joueur dans Superman 64, et vous n’allez pas le croire : il est pire que le solo. Si si, vraiment. D’abord, on dirige des vaisseaux. Super. Le premier mode de jeu est une course poursuite entre un joueur et les trois autres. Le premier joueur doit fuir et laisse une traînée d’anneaux derrière lui. Les autres joueurs doivent le poursuivre en volant à travers les anneaux. Sauf qu’évidemment, le joueur 1 n’ira jamais tout droit pour éviter qu’on le rattraper, ça va provoquer un itinéraire d’anneaux complètement bordélique et impossible à suivre et finalement, la partie se termine toujours par une fusillade où on a l’impression qu’un nouveau bug intervient à l’écran lorsque deux joueurs se tirent dessus, mais non : se son qui grésille et cette image qui saute, c’est tout à fait normal. Enfin, normal pour Superman quoi… Malgré tout, je vous encourage à l’essayer parce que ça reste une expérience assez hilarante (sauf quand on avait dépensé 500 francs à la sortie du jeu, j’en conviens). Superman sur N64, très franchement, c’est un jeu culte, mais pour des raisons aussi mauvaises que le jeu en lui-même.
Chiptune: Koe the train how heaven
Agenda
Réunion OpenStreetMap
Les mappeurs OSM de Lyon se rencontrent régulièrement le 2e mardi de chaque mois et chacun peut s’inviter et participer à ces rencontres.
Le mardi 10 juillet 2018 de 18h30 à 20h30.
La Myne, 1 rue du Luizet, Villeurbanne
Numérique et environnement : Comment limiter son impact ?
Quels sont les impacts environnementaux de nos usages du numérique ? Echange et bonnes pratiques pour comprendre et mettre en oeuvre des solutions concrètes au quotidien.
Au cours de cet atelier, venez échanger avec un conseiller de l’ADIL pour comprendre les impacts environnementaux et climatiques globaux et découvrir des bonnes pratiques à mettre en place au quotidien pour limiter ses impacts.
Entrée libre sur inscription
Le Moulin Digital / lieu totem French Tech in the Alps Valence-Romans, 8 avenue de la gare, alixan
Vendredi 13 Juillet, 09:00 – 11:00
Astrologeek
- cosplay : demain tu pourras ranger ton costume de Naruto, la japan expo c’est encore passé comme une flèche !
- gamer : ce qui est bien avec le pad de la switch, c’est qu’après une party, elle peux te servir de plateau pour tes verres à l’apéro
- oldschool : j’ai reçu un cd , je l’ai accroché à mon rétroviseur en guise de sapin dans ma voiture…
- technophile : c’est l’occasion idéale pour ressortir ta casquette à ventilateur solaire !
- nolife : j’ai pas d’amis, mais mes followers me suivent partout
- amigaïste : bob m’a donne un sprite j’ai etoffe ma soif ! (graphisme)