Émission Underscore #153 du 29 septembre 2019

Rappel : Nouveaux horaires : Dimanche 12h10, rediffusion le samedi suivant aussi à 12h10.

Actu

Alan Turing sur les nouveaux billets anglais de 50 livres

L’informaticien dont la réhabilitation a été lente, sera enfin honoré sur les coupures de 50 livres britanniques.

La FTC et Facebook passent un arrangement pour 5 milliards de dollars

La Federal Trade Commission met ainsi fin à une enquête sur les pratiques du géant concernant la vie privée de ses utilisateurs. C’est quand-même bien pratique ça, on paye et hop, le problème disparaît !

L’Université de Californie stoppe ses abonnements aux publications d’Elsevier

Ils en ont eu marre de payer des sommes astronomiques pour avoir accès aux revues certes prestigieuses. Reste à voir comment ils vont faire pour se tenir au courant de l’état de l’art.

La fibre va pouvoir se pendre…

aux poteaux EDF grâce à un accord avec Enedis, ce qui devrait accélérer un peu son déploiement dans les campagnes, en limitant les coûts.

Cloudwatt fermera le 31 janvier 2020

Teddy Riner avait déjà trouvé un autre produit à promotionner, donc on a pas trop de soucis à se faire pour lui.
Pensez à récupérer vos données avant cette date !

Apple va revendre des pièces à certains réparateurs agréés

Après avoir bien lutté contre les tentatives d’inscrire dans la loi de 20 états américains le droit à la réparation, ils annonce fièrement qu’ils vont (enfin) proposer des pièces à « certains » réparateurs choisis.
Louis Rossmann d’habitude assez critique d’Apple les a félicité pour cette avancée, même si elle reste assez limitée.

Recours collectif de clients d’Apple

Ils reprochent de ne pas avoir mentionné que les données déposées sur iCloud étaient parfois stockées par des tiers.
Ce n’est pas Steve Wozniak qui va les démentir, il a récemment dit qu’Apple aurait du être démantelée il y a longtemps.

L’Allemagne bannit Windows 10 et Office 365 de ses écoles

La CNIL allemande vient de rendre un jugement en Allemagne interdisant l’utilisation de Windows 10 et Office 365 dans les écoles, car ces produits enfreignent le RGPD, notamment parce que trop de données sont envoyées aux US. À priori ce devrait aussi être le cas en France vu que le RGPD est le même… reste à voir ce qu’en dira notre propre CNIL.
Les Pays-Bas aussi ont prononcé un bannissement partiel.

Le ministère de l’intérieur migre sur Nextcloud

rejoignant ainsi le ministre néerlandais de l’Éducation, les agences du gouvernement suédois, et le gouvernement allemand.
Après une phase de test de plusieurs mois, ils vont maintenant procéder au déploiement pour 100000 utilisateurs.

La gendarmerie française neutralise plusieurs centaines de milliers de machines d’un botnet

Si c’est une bonne nouvelle pour la sécurité numérique, ça pose la question de l’extra-territorialité de l’action, et donc de sa légalité…

Un fork de GIMP… juste pour changer le nom ?

L’humour des programmeur est parfois un peu limite, et certains noms de logiciels ne plaisent pas à tout le monde. Il semble que ce soit le cas pour GIMP (qui veut dire boiteux en anglais). Aussi certaines personnes ont décidé de forker pour changer le nom, sans même en discuter avec l’équipe. Même s’ils prétendent vouloir aussi améliorer l’interface (qui avouons-le en a besoin), ils ne semblent pas avoir fait beaucoup de modifications depuis le fork.

Musique : Kebu – Le Carnaval des Étoiles (live @ The Gathering 2016)

Aussi disponible sur son album « To Jupiter and Back« .

Sujet : La technologie de la mission d’Apollon 11

Synopsis

Si il y a bien qu’elle que chose qui ne vous as pas échappé à certains geeks qui ont souvent la tête dans les étoiles, la sortie au cinéma, du film APOLLO 11. Celui-ci nous plonge au cœur de la plus célèbre mission de la NASA et des premiers pas de l’Homme sur la Lune. Ce film est un voyage en immersion aux côtés des astronautes et du centre de contrôle de la mission et permet de vivre au plus près les inoubliables journées de 1969 dont on célèbre cette année le 50ème anniversaire.

Ayant profité de la dernière séance proposé dans le cinéma du coin, j’ai pu observer avec curiosité les outils de l’époque. Les séances n’ont été disponible que du 4 AU 8 SEPTEMBRE UNIQUEMENT. C’est très très court pour s’y rendre.

Réalisé à partir d’images 70MM inédites récemment découvertes et plus de 11 000 heures d’enregistrements audio,

En parallèle du film immersif grâce des films en 70MM récemment découvertes et plus de 11 000 heures d’enregistrements audio, je vais vous parler non seulement de la mission, mais aussi des outils technologiques qui ont émergé grâce à cette aventure.

Probablement la puissance des machines actuelle vous dépassent, nous allons nous attacher à vous présenté celle d’hier qui devrait ceux d’hier devrait être un peu plus facile à appréhender.

Pour sûr les outils de l’époques étaient très rudimentaire, une des contrainte soulevée par la nasa à l’époque de la guerre froide entre les états unis et la russie, était de rendre les modules envoyés dans l’espace autonome. Le contrôle à distance aurait pu être envisageable par les russes qui eux avaient déjà fait beaucoup dans le domaine spatial, avec la mise en orbite dans l’espace de plusieurs choses (objet, être vivant…). De là est né ce besoin d’autonomie. A l’époque les ordinateurs prenait souvent la taille d’une pièce. La navette spatiale était déjà très lourde, 3000 tonnes au total, bien que le carburant ne soit pas au prix d’aujourd’hui, il faut s’imaginer que les ingénieurs ont tentés de faire des optimisations d’où l’émergence de solutions novatrices pour l’époque.

La technologie au sol

La mission Apollo s’est appuyée sur plusieurs ordinateurs différents, avec des innovations aussi bien au sol que sur les navettes. Au sol, IBM avait fourni les ordinateurs centraux utilisés pour les programmes Mercury et Gemini, ce qui lui a permis de découvrir les limites de ses machines. Le fabricant a sorti en 1964 une nouvelle série d’ordinateurs baptisée System/360 qui pouvaient être reliés en réseau, ce qui était nouveau à l’époque. Ils étaient équipés d’un système d’exploitation appelé OS/360 qui avait la particularité d’être un système multitâche.

Leur seul défaut de ces IBM System/360 Model 75 était au niveau de la mémoire principale, limitée à environ un mégaoctet. Les ingénieurs avaient prévu que les missions généreraient trop de données pour les ordinateurs, et ont donc dû créer des abréviations pour économiser la mémoire. en termes de développement, on était dans une ère d’optimisation (pas comme aujourd’hui)

APOLLO Guidance Computer (AGC)

La Nasa a donc confié au (MIT) la tâche de créer l’Apollo Guidance Computer (AGC), qui devait donc être un petit ordinateur de faible consommation, capable de gérer la navigation d’un voyage vers la Lune, à une époque où les ordinateurs à tubes tenaient sur des pièces entières. Il a repris la technologie de guidage du missile Polaris, avec un gyroscope et des accéléromètres combinés à un sextant pour déterminer la position de la navette.

Cette solution était innovant, et notamment le premier à utiliser des circuits intégrés. L’AGC utilise des mots de 16 bits, avec 72 kilo-octets de mémoire morte et 4 kilo-octets de mémoire vive. La mémoire morte, qui stockait les programmes, avait la particularité d’être construite pour être impossible à modifier, en étant construite à la main. D’anciennes employées de l’industrie du textile faisaient passer des fils électriques à travers, ou autour, d’anneaux en fer pour programmer le code binaire.

L’ordinateur était accompagné d’un appareil appelé DSKY (Display and Keyboard), un clavier accompagné d’un petit affichage, qui permettait aux astronautes de communiquer avec l’ordinateur. L’ordinateur complet, qui avait l’apparence d’une valise dorée accompagnée du boîtier DSKY, pesait 32 kilogrammes.

L’AGC a été conçu pour être robuste, de manière à éviter les pannes dans une situation critique. Les différentes tâches exécutées par l’ordinateur avaient chacune une priorité, et il pouvait ignorer une tâche secondaire pour se concentrer sur les processus prioritaires, contrairement aux autres ordinateurs de l’époque qui répartissaient simplement le temps de calcul entre les différentes tâches. Cette conception a d’ailleurs été salvatrice, puisqu’une erreur de mémoire liée au radar est apparue au moment de la descente vers la surface dans le module lunaire. L’erreur étant considérée comme secondaire, ils ont pu continuer la mission. L’ordinateur a redémarré et a pu reprendre les programmes critiques au même point, en ignorant les tâches liées au radar et évitant ainsi aux astronautes de devoir annuler le premier atterrissage sur la Lune.

Voir aussi les vidéo de la restauration de l’AGC.

Les appareils photos et caméras de l’époque

L’appareil, conçu par la marque suédoise Hasselblad est doté de caractéristiques très spéciales, selon la NASA : un quadrillage accolé à la pellicule pour mesurer la distance angulaire entre l’appareil et le relief lunaire, un revêtement métallique afin de résister aux fortes variations de températures, un système de dispersion de l’électricité statique, dangereuse pour la pellicule, un objectif de haute qualité conçu par l’opticien allemand Zeiss.

Plusieurs appareils photo Hasselblad 500 EL 70 mm ont permis de prendre des dizaines de clichés de très bonne qualité. Ces appareils étaient motorisés et équipés d’objectifs Zeiss de grande qualité mais d’ouverture moyenne (5.6 pour l’un et 2.8 pour deux autres).

Aujourd’hui, les images sont visibles dans une résolution de 1800 dpi.
Ce qu’il faut savoir la plupart des appareils Ce qu’il faut savoir la plupart des appareils ont été abandonnés sur place, et troqués contre des cailloux prélevés à la surface de la lune.

Les outils techniques déployés sur la lune

Les astronautes n’ont pas été faire que du tourisme, bien que poser un drapeau américain semblait être symboliquement intéressant différents outils scientifiques ont été mis en place lors de cette mission.

  • Le sismomètre passif est un des deux composants de l’Early Apollo Scientific Experiments Package. Il s’agit d’un prototype de l’instrument qui fera partie de la suite instrumentale ALSEP des quatre missions Apollo suivantes. Cet équipement d’une masse de 47,7 kg comporte 3 capteurs à longue période (15 secondes) disposés orthogonalement pour mesurer les déplacements de la surface à fois dans le plan vertical et horizontal et un capteur à courte période pour mesurer les déplacements verticaux à haute fréquence (période de résonance de 1 seconde). L’instrument comprend un système de télécommunications qui permet de recevoir une quinzaine de types d’instruction préparés par les scientifiques sur Terre et de transmettre les données sismiques recueillies vers les stations terrestres. L’étalonnage de l’instrument (verticalité des sismomètres avec une précision de 2 secondes d’arc) est effectuée depuis la Terre en agissant sur des moteurs télécommandés10. L’instrument est alimenté en énergie par deux panneaux solaires qui fournissent jusqu’à 46 watts d’électricité. Durant la longue nuit lunaire où la température chute à −170 °C, l’instrument est maintenu à une température supérieure à −54 °C grâce à la décomposition radioactive de deux pastilles de 34 grammes de plutonium 238 qui génèrent 15 watts de chaleur11.
  • Le réflecteur laser est le deuxième composant de l’EALSEP. Il s’agit d’un dispositif optique passif qui permet de réfléchir une impulsion lumineuse dans la direction exacte de sa source. Un faisceau lumineux homogène et concentré est émis à l’aide d’un laser vers l’emplacement du rétroréflecteur ; en mesurant le temps mis par ce rayon pour revenir vers sa source, on peut déterminer avec une grande précision la distance entre l’émetteur et le réflecteur12. En mesurant la distance Terre-Lune avec une précision qui devrait atteindre 15 cm au lieu des 500 mètres à la date de l’expérience, les scientifiques devraient obtenir de manière indirecte de nombreuses informations sur la Terre telles que l’évolution de sa vitesse de rotation, le déplacement des pôles ainsi que sur la physique de la Lune (libration, déplacement du centre de masse, taille et forme)13. Le réflecteur installé par l’équipage d’Apollo 11 comporte 100 coins de cube en quartz de 3,8 cm de diamètre disposés en 10 rangées de 1014,15.
  • un collecteur de particules du vent solaire SWC (Solar Wind Collector) ;

un détecteur de rayons cosmiques.

Sur ce film les +

La qualité d’image est au rendez vous car les films en 70 mm était déjà à 30 images par seconde, ce qui a permit une fluidité d’image.
Les photos aussi étaient d’une qualité impressionnante pour l’époque. Le plaisir de revoir des images de l’époque, les habitudes vestimentaires, les traits d’humours visible de la part des astronautes notamment buzz aldrin.

Sur ce film les –

Ca manque de « Et la suite, que sont-il devenus ? »
Une version française aurait été apprécié, surtout pour les enfants 🙂

La nasa prévoit des choses pour 2020

Orion, est le nouveau vaisseau qui est prévu en 2020, c’est la partie qui abrite les astronautes et l’équipement de recherche, sorte de version améliorée des capsules Apollo. Orion sera combiné avec le Space Launch System, une nouvelle fusée en cours de développement.

Et pour le futur, ils envisagent aussi Mars en 2030.

 

http://www.capcomespace.net/dossiers/photographier_le_spatial/apollo/index.htm

Musique : Glacier – Smooth Maple [The Slap EP]

Agenda

Rappelons que l’agenda est celui de la semaine passée lors des rediffusions le samedi.

Conférence Ardèche-Drôme Dev : Marché de l’emploi

Recruter : comment font les chargés de recrutement ? Qu’est-ce que la Marque Employeur des entreprises et à quoi ça sert ? Comment garder/prendre sa carrière bien en main ?

Sur inscription,
lundi 30 septembre 2019, 19:00 à 21:00
IUT Valence, 51 Rue Barthélémy de Laffemas, Valence.

Café Outils #37 : Découvrir les usages de la cartographie libre openstreetmaps et contribuez

Comprendre et utiliser Openstreetmaps le wikipedia de la carte.
Pour comprendre le potentiel de cette base de données, nous vous proposons lors de ce café outils :

de découvrir des usages innovants de cette base de données : itinéraires cyclables, accessibilité, pistes de ski, transport en commun… Les évolutions et thèmes sont multiples et non bridés.

d’ajouter un premier point dans la base de données pour devenir à votre tour contributeur !

Gratuit sur inscription.
Le Moulin Digital, 8, avenue de la gare, Alixan.
Vendredi 4 octobre, 08h45

AG de G3L

Si vous souhaitez participer à la vie de notre GULL, n’hésitez pas !

Le vendredi 04 octobre de 20:00 à 23:30.
MJC Chateauvert, Valence.

Astrologeek

  • gamer : ohhh le nouveau jeu qui est en fait un remaster de ton ancien jeu vient de sortir, court vite l’acheter.
  • libriste : c’est la déprime, ton gourou sans chaussette est parti
  • technophile : fait toi greffer une puce nfc sur ton pouce, tu n’aurais plus qu’a lever le doigt pour payer
  • amigaleux : encore un plan qui gratte et qui fait des plaques.
  • graphiste : c’est bon range ton stylet, ton ordi dessine mieux que toi.
  • électronicien : tu es encore tombé sur une panne, mais tu t’en sort tant qu’elle est chaude.