Émission Underscore #157 du 27 octobre 2019

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Chiptune: Malmen – Distance Around My Heart

Sujet : Internet, le retour !

Des réflexes qui aujourd’hui nous semblent si naturels et pourtant, tout est conditionné par un élément qui nous fédère tous… je vous laisse découvrir ce qu’il pourrait arriver à une famille tel que celle de Stan dans Southpark si internet venait à manquer

Extrait : Southpark y’a plus internet

Bon anniversaire !

Cette année, nous fêtons les 50 ans d’ARPANET, et du premier message sur ce que nous pourrions appeler l’ancêtre de l’internet que nous connaissons aujourd’hui.

Internet c’est quoi ?

Selon wikipédia :

Internet est le réseau informatique mondial accessible au public. C’est un réseau de réseaux, d’où le nom « Internet » contraction de « Inter-network », à commutation de paquets, sans centre névralgique, composé de millions de réseaux aussi bien publics que privés, universitaires, commerciaux et gouvernementaux, eux-mêmes regroupés en réseaux autonomes (AS pour Autonomous System, il y en avait plus de 91 000 en 2019). L’information est transmise via Internet grâce à un ensemble standardisé de protocoles de transfert de données, qui permet des applications variées comme le courrier électronique, la messagerie instantanée, le pair-à-pair et le World Wide Web. C’est l’apparition de ce dernier qui a popularisé Internet.

Internet et le web sont bien deux choses différentes en effet, Internet ne se résume donc pas au seul Web. Le Web c’est ce à quoi on accède avec un « navigateur web » justement, alors qu’Internet c’est l’ensemble de réseaux qui permet d’accéder aux Web mais aussi à toutes les autres applications, chacune utilisant un pu plusieurs protocoles spécifiques pour permettre les communications entre utilisateurs, comme l’email, le ftp, l’irc, le Web…

Mais qui a inventé internet ?

Difficile de répondre à cette question néanmoins, Xerox, encore une fois pourrait être le pionnier en la matière avec la création du câble ethernet… rien ne serai sans la création du protocole TCP/IP…

Le fruit de la création de l’internet est principalement la collaboration entre universitaire et instance gouvernementale américaine, mais pas que, l’armée américaine aussi à contribué à ce projet. Aux dires de certains, internet n’est pas né d’un seule volonté, mais une intervention collective de différents acteurs, qu’ils soit sociologue, scientifique, entrepreneur, gouvernement.

C’est aussi la création de hippies qui prenaient du LSD, comme raconté dans le documentaire « Une contre-histoire de l’Internet » créé entre autres par Jean-Marc Manach.

On a tous en tête l’idée d’ordinateur connecté les uns aux autres partageant des informations entre eux. ainsi, l’idée de partage est une philosophie délivrée par les libristes, car oui, sans leur intervention, internet ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui, accessible à toute une panoplie de machines.

Il y a aussi la déclaration d’indépendance du cyberespace par John Perry Barlow.

Rappel : Le modèle OSI

On avait déjà abordé dans notre numéro 89 en parlant de la Neutralité du Net.

Le principe est de séparer les différentes fonctions d’un réseau en 7 couches protocolaires bien isolées, chaque couche s’occupant d’une fonction sans avoir à connaître quoi que ce soit sur les couches supérieures.

  • Physique (câble ethernet RJ ou coaxial, wifi… IEEE 802.11, mais aussi IEEE 802.15.4 pour du sans fil bas débit pour les objets connectés),
  • Liaison (ethernet, wifi…) cette couche définit habituellement une adresse matérielle spécifique à l’interface, l’adresse MAC,
  • Réseau (c’est là qu’intervient IP)
  • Transport (UDP, TCP, et quelques autres moins utilisés)
  • Session
  • Présentation
  • Application.

Le protocole TCP/IP

On parle de « TCP/IP » parce qu’il s’agit de deux protocoles différents :

  • IP : Internet Protocol : c’est celui qui relie effectivement toutes les machines entre elles, et transporte les paquets de l’une à l’autre.
  • TCP : Transport Control Protocol : C’est l’un des protocoles de la couche supérieure qui s’assure que l’information est bien transportée dans l’ordre, en retransmetant au besoin. Mais d’autres protocoles existent aussi comme UDP qui est parfois utilisé pour la vidéo, qui a surtout besoin que l’information arrive rapidement, quitte à en perdre une partie en route.

Si on voulait transposer TCP/IP sur un modèle postal :

  • L’adresse MAC serait la position GPS, qui elle ne change pas pour une maison
  • L’adresse IP serait une adresse postale de l’immeuble, qui parfois change, surtout quand la poste décide d’ajouter des noms de chemin au lieu de juste désigner « quartier machin ».
    • L’adresse source est celle que l’on met au dos de l’enveloppe pour obtenir une réponse.
    • Attention, certaines adresses IP sont « privées », réservées à un usage local, c’est l’équivalent de « bureau 203 ». Dans un autre immeuble ça ne veut plus rien dire.
  • Un port serait le nom, ou alors le numéro de la boite ou d’appartement, ou l’étage… Et on sait que l’étage (le port) 80 est réservé à un service de type HTTP.
    Ainsi, dans un même immeuble on peut loger une boutique (qui rend des services) et des particuliers ou d’autres entreprises.

La plus grande question philosophique que nous pourrions nous poser c’est … à quand l’IPV6 ?
IPv6 a en effet presque 30 ans, mais n’est toujours pas déployé correctement partout.

Internet non ce n’est pas le web

Il faut se mettre en tête que non internet ne se résume pas au web, bien que son arrivée a révolutionné la manière de présenter, avec les langages hypertexte, pour vous donner un exemple la création de Mosaic par le CERN, l’un des premier navigateurs graphique à permit de rendre plus conviviale les échanges.

Aussi, le commerce, ou plutôt e-commerce qui n’était pas présent à l’origine a pris sa place aujourd’hui dans le domaine du business. D’ailleurs, même l’état se préoccupe du retard que certaines entreprises peuvent prendre vis à vis du numérique. Car oui internet à l’échelle mondiale met en concurrence des milliards d’entreprises susceptibles de rencontrer un client par cet intermédiaire.

L’agilité accrue avec l’arrivé de la fibre dans nos foyers, les réseaux téléphoniques de plus en plus mis à jour avec les technologie sans fils sont autant de vecteur pour nous permettre de rester accroché à cet univers qui devient omniprésent dans toutes nos actions du quotidien.

Internet c’est pas écologique

Le stockage en ligne est l’outil par excellence qui est promu par de nombreuses entreprise. Le principe, vous permettre de stocker vos données sur des supports dédiés. L’avantage se trouve principalement dans l’absence de maintenance. En revanche, je suis pas sûr que ce soit la meilleure méthode pour conserver à long terme nos données. Il y a des contraintes non négligeables en terme de propriété des données mais aussi en terme d’accès.

Les comportements des gens se déportent de plus en plus vers l’internet des services en streaming, que cela soit pour les vidéos, les jeux, les musiques… nous possédons de moins en moins de données physique, mais bénéficions de plus en plus de ce que nous pourrions parler d’usage. Et le streaming c’est vraiment pas le top pour la planète puisqu’on doit avoir de gros tuyaux vers de gros serveurs. A l’opposé le peer2peer permet d’optimiser l’utilisation du réseau, en distribuant la charge. Sauf que le P2P est associé aux « méchants pirates »…

La notion de propriété est dans ce cadre bousculé. Même STEAM a été attaqué pour sa politique de ne pas permettre aux gens de posséder, ainsi selon les dernières nouvelles, il serait possible de pouvoir revendre des jeux video dématérialisés.

L’internet des objets connectés

Tel un dieu, internet est omniscient, à savoir que dans votre quotidien, il se loge absolument partout, cela va de votre téléphone à votre enceinte en passage par votre frigo sans oublié votre voiture. Et pourtant à notre insu, celui ci demande beaucoup de ressource. Cette partie invisible du réseau devient une préoccupation stratégique et politique.

Dans un contexte de mise en garde face à cette dépendance de plus en plus accrue a notre quotidien, que ferions nous dans le cas où nous subissions un black out ?

Chiptune: Rain Sword – Visions

Agenda

Rappelons que l’agenda est celui de la semaine passée lors des rediffusions le samedi.

NUMERIGEEK : Création de jeu vidéo

Pendants les vacances, découvre comment créer un jeu vidéo sur ordinateur.

A partir de 12 ans; Sur Inscription.
Cycle de 2 séances :

  • Mardi 29 octobre de 10:00 à 12:00,
  • Jeudi 31 octobre de 10:00 à 12:00,

Médiathèque de Portes-Lès-Valence.

Séminaire : 50 ans d’Internet

Pour rendre hommage à la première connexion internet établie, la Société informatique de France (SIF) en partenariat avec le Cnam, le CNRS/INS2I et l’INRIA organise un évènement spécial.

Ce séminaire entend célébrer l’anniversaire de cette prouesse technique et technologique à travers l’intervention de plusieurs acteurs d’Internet, dont :

  • Jean François Abramatic : informaticien, pionnier du Web
  • Louis Pouzin : informaticien, pionnier d’Internet
  • Valérie Schafer : historienne

Sur inscription,
Mardi 29 octobre 2019 de 17h à 19h30,
Salon d’honneur, dans les locaux du Cnam, rue Conté, Paris.

Alchimie 13

Du 1 au 3 novembre, ouverture au public le samedi 2 novembre de 14h à 17h (2€).
Espace Rochegude, Tain l’hermitage.

Astrologeek

  • SF : Je suis ton père , à nous deux on fait la paire.
  • sysadmin : Je peux pas faire l’audit, j’ai une otite !
  • oldschool : Debian sid c’est une distribution pour C64 ?
  • nerd : Messagerie instantanée : ouvrez le sachet, versez de l’eau et c’est prêt !
  • microsofteux : XP, ça veut dire eXtra Pourri ?
  • procrastinateur : Penser au lendemain , quelle fatigue